La sociothérapie est une philosophie d’encadrement et d’accompagnement social. Le coaching moral, la pratique des activités ludiques sont autant de concrets mis à la disposition des communautés. Cela pour amener la communauté à renforcer et garder l’unité sociale. L’organisation Paix et Développement Durable, rend effectif cette pratique à travers l’approche CBST (Communauté Basée sur la Sociothérapie).
Les Personnes Vivants avec Handicaps (PVH), le Peuple Autochtone (PA) et autres marginalisés sont les bénéficiaires des services sociothérapies. Pour bénéficier des surprises de la sociothérapie, les participants, en 12 membres forment un groupe. Ces groupes sont régulièrement accompagnés par les facilitateurs sous la supervision du PDD.
Au cours des échanges, ces membres ventent les mérites de la sociothérapie. Les témoignages de ces derniers sont divers selon que les instructions reçues dans la sociothérapie changent positivement la vie de l’un ou de l’autre.
« Je suis FEZA LUBUNGO, âgée de 24 ans PVH de mon état, j’habite le village HEMEBE. J’admire beaucoup le groupe de sociothérapie de notre village. Il m’a aidé à ne plus voir seulement la face négative de ma vie. Il a créé en moi le goût de sociabilité. Avec mon état, j’avais toujours un complexe de me présenter au milieu des autres. Mais avec la sociothérapie j’ai vite compris que je suis aussi considérée par les autres et je suis appelée à consolider mes relations avec eux » finit Feza avec état de visage éblouissant.
Quant à TEMBEA UONE Père de plus de quatre enfants et habitant du village MUNANIRA, débordé de joie lâche: « J’étais un home plaintif et agressif à qui conque m’appelait PVH. De fois même je faisais recours à ma béquille pour frapper les gens .Vraiment j’étais prompte. Mais les échanges vecus en groupe pendant les 15 semaines m’ont beaucoup aidé à comprendre qu’être appelé PVH ne doit faire l’objet des conflits avec les autres parcque je le suis sincèrement » conclut cet être de Dieu.
MALIYETU NACHIFORA PVH de son état, né en 1995 réside dans le village de LUCHUA : « je me sens intérieurement forte suite à la sociothérapie, avant d’adhérer dans ce groupe j’avais honte des gens. Je me voyais sans valeur dans la communauté et je ne pouvais pas beaucoup frequenter les groupes des autres. C’est maintenant grâce aux autres que je découvre aussi ma valeur. Désormais je ne me fâche plus en désordre car j’ai compris qu’être PVH, ce n’est qu’une réalité » renseigne cette femme longtemps en clavé.
De la part de RAHELINA KACHUKAONGO du village LUCHUA, veuve de mon état. « J’ai échappé au suicide le mois passé suite à la situation traumatisante m’imposée par les personnes de mauvaises foi qui m’ont menacé à la mort. J’ai eu la vie sauve, quand je suis parti me jeter dans la rivière avec ma fille, je me suis rappelée des beaucoup de choses qu’on discutait en sociothérapie. Ce qui m’a fait abandonner la décision et regagné la forêt où je vivais déjà plusieurs jours » Raconte d’un ton alarmant Rahelina.
Christian Bunani/PDD