Pleine de la Ruzizi et Fizi, les facilitateurs des groupes CBST coachés dans le projet UJAMAA.

Du Lundi 27/04/2021 au Samedi  06 /05/2021, trois membres du staff PDD ont organisé une descente dans 6 villages de la pleine de la Ruzizi et 5 dans le territoire de Fizi. La raison de leur mission était de participer aux séances d’accompagnement des groupes CBST et coacher les facilitateurs sur la méthodologie.

Parmi les villages concernés par ce projet on cite : Kagando, Runingu, Sange, Bwegera, Luvungi et Kamanyola. Dans le territoire de Fizi il ya : Makobola, Lusenda, Kafulo, Katanga et Malinde.

Les facilitateurs ont été réunis voire coachés durant cinq jours de supervision. Pour leur performance, on a satisfait leurs lacunes et trouvé des solutions à des éventuels défis liés à des thématiques et aux  méthodologies.

Le projet UJAMAA son objectif est de réduire le taux des conflits. Lequel conflit observé surtout lors de la transhumance  entre éleveurs et agriculteurs en Territoire de Fizi et Uvira. C’est l’organisation KUA qui avait exécuté le projet. Sous la consultance de Paix et Développement Durable. A travers la sociothérapie pour contribuer à l’atteinte des résultats voulus par ce projet.

Mode de fonctionnement de groupe CBST

12 participants constituent chaque groupe CBS. Ils se rencontrent avec leurs facilitateurs pendant un cycle de 15 semaines. La fréquence est d’une seule fois par semaine durant 3 heures de temps.  Le constat surplace, était que les groupes déjà formés étaient entre la 12ième et 13ième session selon le rythme d’avancement de chaque pair.

Au terme de la supervision, un panier de défis s’est fait remarqué. Notamment :

DEFIS DES GROUPES CBST

Dans la pleine de la Ruzizi, la majorité de groupes est battu sur l’attentisme de matériels ; ce qui peut affaiblir le dynamisme dans les groupes et le changement qualitatif. Les groupes CBST de RUNINGU est accompagné par un seul Facilitateurs. La plus part de participants parcours des longues distances pour rejoindre leurs facilitateurs aux lieux de rencontre. Etant déjà sur la 13ième session, les groupes n’ont pas encore pensé à définir  leur plan d’action, la pérennisation et l’avenir  de leur groupe. Certains facilitateurs se comportent comme des enseignants classiques ; ce qui n’est pas tolérable sur les profiles d’un facilitateur et peut faire la qualité de la sociothérapie. Tant dis que dans le territoire de Fizi ; Lors des échanges avec les participants, il s’est avéré que l’ordre général des agendas par session n’est pas observé. Cas du traitement de la gestion des émotions  lors de la première séance avec les facilitateurs ce qui ne convient pas. Les sessions d’ouverture et de fermeture sont facultatives, tantôt ils les font d’autres fois ils s’en passent.

RECOMMANDATIONS

Sur base de touts ces défis enregistrés, une série de recommandations ont été faites de cette manière :

Aux facilitateurs de travailler l’auto prise en charge des membres des groupes que de cultiver l’attentisme des participants. Aux superviseurs de PDD et animateurs de KUA d’intensifier les séances de suivi des groupes de sociothérapie et les coachings. A KUA de lui plaire d’organiser la formation additionnelle des facilitateurs avant la sélection des participants du deuxième Cycle.

Christian Bunani/PDD

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